On oublie parfois que la chair délicate et parfumée de l’abricot entoure un noyau dur abritant une « amande » susceptible de renfermer de fortes quantités d’amygdaloside, un précurseur de l’acide cyanhydrique, alias cyanure. Pour cette raison, il est recommandé de ne pas en consommer plus de 1 à 3 amandes/j pour les adultes et la moitié d’une petite amande/j pour les jeunes enfants. En dépit de l’absence de preuve d’une prétendue activité antitumorale, amygdaloside et amande d’abricot demeurent présentés via l’Internet comme un remède anticancéreux, d’où, parfois, de sévères intoxications.